Episode - Saison 1

Episode 15 – Speed et Speed (P3 Brewing)

Au menu aujourd’hui, on aurait pu évoquer…

 

  • SPEED RACER : le manga de Tatsuo Yoshida, le fondateur de la Tatsunoko (Judo Boy, Gatchaman), qui aurait pu être popularisé par le film du même nom des soeurs Wachowski de 2008
  • NEED FOR SPEED : la série de jeux vidéo de chez Electronic Arts débutée en 1994 ou le médiocre film de 2014 avec Aaron Paul qui en est adapté…
  • SCOOBY-DOO AND WWE – CURSE OF THE SPEED DEMON : Juste pour l’idée d’un crossover entre Scooby-Doo et les catcheurs de la WWE, ça mériterait non ?!
  • FAST AND FURIOUS : Car merde, comment on peut être une famille de Fast sans Speed ?!
  • SONIC THE HEDGEHOG : Car franchement pour inventer un hérisson bleu super rapide, qu’est ce qu’ils ont pris ?!

Mais au final ce qui sera au menu ce soir, c’est : SPEED

 

L’histoire de la bière et sa brasserie

P3 Brewing c’est une brasserie Sarde née en 2012 et fondée par Giacomo Petretto et Pierpaolo Peigottu, deux amis qui se connaissent depuis l’age de 5 ans. Giacomo est celui qui brasse, c’est le homebrewer et Pierpaolo celui qui picolait en gros. Après une dizaine d’année en amateur, nos deux amis d’enfance ont décidé de se lancer pour devenir brasseurs professionnels. 

La brasserie a remporté quelques prix, notamment un à Bruxelles en 2016 avec le Brussel Beer Challenge, pour la Speed justement! 

Il y a peu d’infos sur la brasserie ou anecdotes, c’est une histoire en somme toute assez simple et classique mais on peut signaler que ces bières sont introuvables en France, ou à de rares occasions. Mais on peut voir que la bière est partout, dans tout les pays et aussi dans les îles comme la Sardaigne, et chez nous, la Corse, commence elle aussi à se develloper et on trouve des brasseries hors Pietra enfin ! Mais se les procurer reste toujours un peu compliqué curieusement, avec peu de distributeurs de bière et plus des distributeurs spécialisés, c’est compliqué de se fournir car si tu prends une ref à ce distributeur, il va te valider une commande que si tu prends d’autres trucs, et si tu veux pas vendre de figatelli mais que des bières, t’es un peu emmerdé 🙂 

Mais voila, maintenant parlons du plat du jour !

Plat du jour : SPEED

Remontons en l’an de grâce 1994. J’avais 13 ans et j’étais globalement insouciant, entre vie de collège, le Club Dorothée à la télé et des comics kiosque à lire en pagaille. Tout cela a d’ailleurs depuis disparu y compris les comics édités pour les maisons de presse pour le plus grand regret de mon portefeuille. Mais passons ce n’est pas le sujet ! Bref en août 1994, je me rend au cinéma le plus proche de chez moi, loin des multiplexes modernes par la taille mais assez proche de la plage géographiquement et j’ai le choix entre La Fille de D’Artagnan, Le Flic de Beverly Hills 3 et Speed. Le premier est un film français de Bertrand Tavernier et à cette époque je snobe assez facilement le cinéma français à quelques exceptions de comédies grasses (comme quoi on est vraiment couillon quand on est jeune) et le second est un 3e opus d’une série de films et je n’ai à l’époque pas vu les précédents (comme si cela avait réellement une énorme importance pour les blockbusters – non vraiment on est pas futé à 13 ans). Je jette donc mon dévolu sur Speed, sans même en avoir vu une bande-annonce ou lu une ligne dans un magazine cinéma.

 

Le Pitch !

Howard Payne, terroriste psychopathe, policier à la retraite, prend en otage un ascenseur dans un immeuble d’affaires à Los Angeles et réclame une rançon en menaçant de le faire sauter. Son projet échouant à cause de deux officiers du SWAT, Jack Traven et son partenaire Harry Temple, il décide alors de faire exploser le C4 qu’il avait placé sur son torse et de se faire passer pour mort. Pour se venger, Payne pose une bombe dans un bus, qui risque d’exploser si la vitesse passe en dessous de 50 miles/h (soit 80 km/h) ou si quelqu’un essaie de descendre. Jack Traven réussit à monter dans le bus. Commence alors un véritable casse-tête pour l’officier du SWAT, qui doit trouver par tous les moyens comment désamorcer la bombe accrochée à l’essieu du bus…

Jack Traven est interprété par Keanu Reeves qui vient de se faire remarquer dans les comédies Bill & Ted à la fin des années 80 et pour son rôle dans Point Break aux côtés de Patrick Swayze mais avant de devenir le Néo de Matrix en 1999. Tandis que Dennis Hopper prête ses traits à Howard Payne, le vilain terroriste de l’histoire. Dennis Hopper c’est évidemment le réalisateur et acteur principal de Easy Rider en 1969, mais il est également connu pour ses rôles dans Blue Velvet de David Lynch et celui du journaliste dans Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Et surtout il vient de sortir ou plutôt s’échapper du film Super Mario Bros un an auparavant !

Oui et n’hésitez pas à aller écouter notre épisode à ce sujet (le 4e pour être précis !) et si vous passez par le site de notre podcast www.lesbieresnarratives.com vous pouvez en profiter aussi pour écouter ou ré-écouter d’anciens épisodes, nous laisser un “pourboire” via Tipee (car un pourboire sur un podcast bière ça le fait, non ? Et puis ils n’ont jamais sorti le mot “poursortirauciné” ou “pourlireplusdebouquins”) et puis vous pouvez aussi mettre tout plein d’étoiles sur Apple Podcast ou toute autre app de podcast comme Podcast Addict, Spotify, etc. Et si vous êtes toujours un très bon samaritain, vous pouvez toujours vous abonner à nos comptes de réseaux sociaux sur Instagram, Twitter, Facebook, Onlyf… Ah non celui là ce n’est pas encore d’actualité. Et pour finir, le bouche à oreille n’étant pas une pratique sexuelle douteuse, abusez en et parlez du podcast à vos potes en vrai autour d’une bière ou en vous rendant au cinoche, voire chez votre libraire, ou en partageant sur Facebook, Twitter, Instagram, Mastodon, Pinterest, Tiktok, etc notre dernier épisode ou votre épisode préféré ! Enfin là je m’emporte, on dirait que l’épisode est fini alors que non, pas du tout ! Désolé les haters ! 

 

Rattrapons notre bus ! D’autres têtes connues dans Speed ?

Oui, oui ! Mais je ne serai pas complet si je ne citais pas le dernier gros blockbuster avec Dennis Hopper : Waterworld, où il joue encore un méchant. Mais sinon, dans Speed, on notera surtout le grand lancement de la carrière de Sandra Bullock, qui sort de Demolition Man avec Stallone et Wesley Snipes et qui est désormais connue pour ses rôles très divers que ce soit en comédie potache (Miss FBI…) ou des films plus ambitieux comme Gravity. Et enfin on y aperçoit aussi la tête de Jeff Daniels, qui joue le partenaire du personnage de Reeves. Jeff Daniels, c’est Dumb et Dumber, Arachnaphobia et surtout l’excellente série The Newsroom.

Oh oui The Newsroom ! Il faut vraiment que l’on se trouve une bière pour une thématique Aaron Sorkin (The West Wing, The Newsroom, A Few Good Men, The Social Network, Being The Ricardos…). Bref ! Of course avec un casting aussi efficace le film a connu un joli succès en salles avec 121 millions de dollars engrangés aux Etats-Unis (et la 8e place au box-office US cette année là) et 2,4 millions en France (12e au box-office). Et c’est d’autant plus remarquable que 1994 a été riche de désormais classiques critiques et/ou populaires  : Le Roi Lion, Forrest Gump, Mme Doubtfire, 4 Mariages et un enterrement, Pulp Fiction, The Mask, Rasta Rockett, La Cité de la Peur, Léon, Philadelphia, La Liste de Schindler, Sauver Willy, Sister Act 2, Un Indien Dans La Ville…

A la réalisation, on retrouve le néerlandais Jan De Bont (qui a repris le projet après le refus de Quentin Tarantino parti réaliser rien de moins que Pulp Fiction). Jan De Bont n’est pas un débutant dans le monde du cinéma. Il a débuté comme chef opérateur pour Paul Verhoeven sur une demi douzaine de films dont Basic Instinct puis il est devenu directeur de la photographie sur de grosses productions : Die Hard et A la Poursuite d’Octobre Rouge pour John McTiernan, L’Arme Fatale 3 pour Richard Donner, L’Expérience Interdite de Joel Schumacher, etc… Par contre, en 1994, Jan De Bont réalise avec Speed son premier long-métrage de fiction ! Et vu ce que je vous ai dit des chiffres, avec un beau succès ! Cependant il ne réalisera en tout que 5 films de 1994 à 2003 : Speed, Twister, Speed 2, Hantise et enfin Lara Croft : Tomb Raider 2. Car depuis il a quitté le monde du ciné pour se consacrer à la photographie.

Enfin je ne serai pas complet sur Speed sans préciser qu’il s’agit en fait d’un remake ! Oui mais un remake d’un film japonais de 1975 : Super Express 109 où le bus est remplacé par un train. Mais la vitesse y reste la même 80 km/h. Et pour l’anecdote, même s’il n’est pas crédité au générique de Speed, les dialogues du film seraient l’oeuvre du désormais controversé (car à priori toxique) Joss Whedon, le créateur de Buffy et le réalisateur du film Avengers du MCU.

Mais pour être réellement complet, il faut évoquer Speed 2 ! 

Pas forcément de gaieté de coeur, mais oui, en 1997 Jan De Bont réalise Speed 2 : Cap sur le Danger où le personnage de Sandra Bullock, Annie, part en croisière avec son petit ami policier interprété par Jason Patric dont la filmo n’est guère mémorable, ni avant ni après. Et les commandes du paquebot seront prises par un pirate informatique (vous savez ce genre de méchants en vogue des années 90) interprété par Willem Dafoe qu’on préfèrera largement en Bouffon Vert dans Spider-Man. 

On saluera le talent de Keanu Reeves ou de son agent pour ne pas s’être fourvoyé dans cette galère. Car Speed 2 est quand même cité régulièrement dans la liste des pires suites de films de tous les temps de nombreux magazines et sites web spécialisés. Il a même “gagné” le Razzie Award en 1997 de la catégorie “pire remake ou pire suite” (mais était nommé dans 8 catégories sur les 12 des Razzie !).

Ouais ce n’est pas une partie de plaisir ce Speed 2 ! Et je dois avouer que je lui préfère laaargement Speed 3. Non, je n’ai rien fumé. Il y a bien un Speed 3 ! Mais celui-ci se déroule sur une voiturette de livreur de lait qui a été piégée pour exploser si le véhicule descend sous les 4 m/h (soit 6,4 km/h)… Mais non je n’ai rien fumé, je vous dis ! Je parle de “l’hommage” fait par la série irlandaise Father Ted dès 1998 au film. Mais en vrai, je regrette qu’une seule chose sur cette duologie cinématographique, c’est de ne pas avoir eu droit aux titres québécois “Clenches” et “Ca va clencher”.

 

Greg The Beer Lantern
Marseillais amateur de bières, je vais vous faire découvrir cette boisson à travers son histoire, des dossiers, de l'actu et enfin des tests de bières diverses et variées! https://thebeerlantern.com
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