Episode - Saison 1

Episode 14 – Asterix et Potion Magique (90 BPM)

Au menu aujourd’hui, on aurait pu évoquer beaucoup de choses issues de contes ou d’histoires d’héroïc-fantasy, sans parler de tous les jeux vidéos qui proposent des potions de vie ou de mana…

  • ZELDA : le premier jeu vidéo presque woke car le nom du jeu c’est celui de la princesse, alors que le héros c’est Link. On y était presque loupé !
  • HARRY POTTER : il y a bien un choipeau, des baguettes magiques, une école de magie… Vous n’allez pas me dire qu’il n’y a pas de breuvages magiques dans cet univers ?!
  • LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : Ah non ! Là dedans y’a un chauve courbé chelou, des gens de petite taille, d’autres aux pieds faisant pâlir le meilleur des podologues et des êtres aux oreilles proches de celles de Spock… Mais non rien qu’un anneau un peu relou.

Mais au final ce qui sera au menu ce soir, c’est : ASTERIX

 

L’histoire de la bière et sa brasserie

Alors on est sur une des brasseries coup de coeur pour moi, la brasserie 90bpm qui nous ont envoyé pleins de jolies canettes à déguster et à vous partager pour le podcast. Ils nous permettent de vous faire cet épisode mais bien d’autres encore !

Pour la petite histoire, nous sommes en 2019, Léo et Victor, deux copains de lycée décident de tout plaquer pour faire une brasserie. Ils ont commencé avec des kits puis sont passé au tout grain et au fur et à mesure ils ont forgé leur expérience avant de se lancer en 2020 définitivement avec au départ un projet de brewpub qui deviendra finalement une petite entité de brassage en gypsy chez Fabien de Independant House (et aussi dans le Jura de temps en temps). C’est du gypsy sans être gypsy vu qu’ils ne bloquent pas de fermenteurs, ils ont installé 3 fermenteurs à eux sur place chez Fabien et en attendant que la crise sanitaire se calme. Ils s’installeront quelques mois plus tard, en 2021, dans leur brasserie avec une jolie taproom.

Ils ont une gamme de bière assez variées, toujours en canettes (sauf exception), et toujours orientée pop culture. Aujourd’hui on a la potion magique, mais on a aussi avec nous la Mazout, la Flocon Millenium, la Pschittendashnitten (une joke de Perusse), la Alf etc….

On a eu l’occasion de les rencontrer sur Lyon Biere Festival, et ils sont vraiment adorables. Pour l’anecdote d’ailleurs, Victor est le compagnon d’Alexandra Berry, une des autrices les plus prometteuses du moment dans la bière dont je vous conseille les deux livres : De la terre à la Bière, et Craft (Revolution et artisanat au service de la bière). 

Pour le nom, 90bpm c’est en référence à la musique car nos deux amis se connaissent aussi via la musique et leur groupe et pour eux, le nom sonnait comme une évidence. Ils se sont perdus de vue quelques années avant de se retrouver et démarrer leur aventure. Pour le logo avec l’ours, c’est en référence à une sculpture à Dijon (d’ou ils sont originaires), l’ours Pompom, situé au Parc Darcy, une oeuvre de François Pompom (ca s’invente pas).

Moi j’adore ces gars car ils sont un peu comme nous, ils s’amusent, se prennent pas la tête, ne cherchent pas la hype ou faire des buzz, ils font ce qu’ils aiment et ca marche! 

Et avec la bière du jour on va être sur la Potion Magique, une NEIPA!

 

Plat du jour : ASTERIX

Sujet culturel approfondi : auteur, diffusion, contexte historique ou artistique, appréciation… (+ interventions des autres participants, improvisées ou non, pour plus de vie)

Ah là là ! Astérix ! Que de souvenirs qui me reviennent ! Et pas seulement dès que je suis obligé de refaire une carte d’identité en pensant à la maison des fous dans l’adaptation animée LES 12 TRAVAUX D’ASTERIX mais ça peut être ce lointain samedi d’enfance où j’ai préféré me faire porter pâle plutôt qu’aller à l’anniversaire d’un camarade de classe au McDo juste pour pouvoir garder le cadeau prévu qui n’était autre que l’album nommé ASTERIX GLADIATEUR. Depuis j’ai pas mal poncé le sujet BD mais c’était comme pour beaucoup de monde de ma génération l’une des premières pierres de ma culture bédéphile avec Tintin, Spirou ou encore Strange. J’ai découvert ensuite tout l’univers de la prépublication de BD en kiosque et leur histoire qui remonte assez loin et qui ont toute leur importance dans la création du personnage d’Astérix… Mais j’y reviendrai ! En attendant Brice, peux-tu rapidement nous pitcher le scénario de la BD pour ceux qui séjournaient sur Mars depuis… 1959 ?!

 

 

Le pitch

Alors merci Wikipédia : 

La série met en scène en 50 av. J.-C. (peu après la conquête romaine) un petit village gaulois d’Armorique qui poursuit seul la lutte contre l’envahisseur grâce à une potion magique préparée par le druide Panoramix, cette boisson donnant une force surhumaine à quiconque en boit. Les personnages principaux sont le guerrier Astérix et le livreur de menhirs Obélix, chargés par le village de déjouer les plans des Romains ou d’aller soutenir quiconque sollicite de l’aide contre la République romaine.

On ajoutera à cette description à la fois très vraie mais également très limitée que les autres habitants du village sont également hauts en couleurs comme le barde Assurancetourix qui chante comme une casserole, le chef du village Abraracourcix qui se fait mener à la baguette par sa femme, l’ancien du village Agecanonix ou encore le poissonnier Ordralfabétix et le forgeron Cétautomatix qui se mettent sur la gueule toute la sainte journée ! Bon et il ne faudrait pas oublier Idéfix, le compagnon à 4 pattes d’Obélix, qui ajoute de la mignonitude (et toujours plus d’humour) au tout.

 

Les auteurs

A l’origine de cette BD, il y a un duo : le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo, désormais tous deux décédés. René Goscinny, fils d’un père d’origine polonaise et d’une mère ukrainienne, a vécu sa jeunesse en Argentine avant d’aller tenter sa chance aux Etats-Unis à New York. Pas beaucoup de succès pour cet auteur débutant mais il fera quelques travaux mineurs pour l’équipe du journal de BD satirique Mad. Il s’envolera 5 ans plus tard pour Bruxelles où il rencontrera Jean Michel Charlier, futur scénariste des BD Buck Danny et Blueberry, qui l’embauche dans le groupe de presse où il officiait à l’époque, identifiant le potentiel du jeune scénariste.

C’est en 1951 qu’il fera la rencontre d’Albert Uderzo au sein de ce groupe et lancera ainsi la bande dessinée Oumpah-Pah avec lui. Mais faute d’éditeur, il faudra en fait attendre 1958 pour que ce titre paraisse finalement dans le Journal de Tintin ! Mais Oumpah-Pah n’ira pas bien loin : remercié par le groupe de presse pour lequel il travaillait, Jean-Michel Charlier se lance dans la création d’un groupe de presse et avec Goscinny et Uderzo sortira bientôt en octobre 1959 le premier numéro du journal Pilote, et dès le départ, le début des aventures de curieux gaulois, ainsi que le duo Tanguy et Laverdure avec Charlier au scénario et Uderzo aux dessins et l’apparition du Petit Nicolas par Goscinny avec des illustrations de Sempé.

Après des débuts assez difficiles, le magazine sera repris par Dargaud et connaîtra progressivement un succès honnête et verra apparaître des titres comme Blueberry, Achille Talon ou encore le Grand Duduche de Cabu. Plus tard, ce seront les Dingodossiers de Gotlib et la série Valérian et Laureline de Jean Claude Mézières et Pierre Christin qui rejoindront le titre ainsi que des séries scénarisées par René Goscinny chez d’autres éditeurs comme Lucky Luke avec Morris ou Iznogoud avec Tabary. L’aventure du magazine Pilote dura 30 ans et se termina en 1989, peu après le Journal de Tintin stoppé en 1988. A ce jour, en revue BD franco-belge, seul Le Journal de Spirou paraît toujours en hebdomadaire et même en mensuel, à part Fluide Glacial, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent.

Si en 1977 René Goscinny décède de manière prématurée à 51 ans. L’aventure Asterix perdurera avec Albert Uderzo seul à la barre après le 24e opus avec un scénario signé Goscinny paru en 1979 (Asterix chez les Belges). Les albums qui suivront feront certes cruellement regretter l’absence de Goscinny car de qualité plus discutables (surtout Le Ciel Lui Tombe Sur la Tête avec de la moquerie très réac envers le manga et le comics) mais conserveront l’attrait du public avec un succès jamais démenti jusqu’à sa retraite en 2011, puis son décès en 2021. 

La reprise se fera par Jean-Yves Ferri et le dessinateur Didier Conrad en 2013 avec Asterix chez les Pictes et 5 albums sont sortis depuis. Jean-Yves Ferri a notamment scénarisé dans les années 2000 Le Retour à la Terre de Manu Larcenet et scénarisé et dessiné De Gaulle à la Plage, adapté en dessin-animé pour Arte. Didier Conrad traîne ses guêtres dans le monde de la BD depuis un bail pour sa part et “Cocorico Putain’Con”, le monsieur est originaire de Marseille. D’ailleurs c’est avec un compère scénariste marseillais qu’il arrive enfin à être publié dans Le Journal de Spirou en 1979 à 20 ans. Leur “hauts-faits” chez Spirou seront leurs fameux “hauts de pages” et le lancement de la série Les Innommables qui leur vaudra de se faire éjecter de la revue par Jean Dupuis himself. Conrad collaborera encore plus tard avec Yann avec un pseudo commun Pearce avec notamment le spin-off de Lucky Luke “Kid Lucky” et au rayon des spin-off il collaborera avec Wilbur sur “Marsu Kids” jusqu’à sa reprise d’Asterix. Un beau CV quoi !

 

 

Les films d’animation

Astérix est sans doute l’une des BD européennes les plus adaptées au cinéma avec pas moins de 10 films d’animation à ce jour ! Le premier date de 1967 avec Asterix le Gaulois et même si il était initialement prévu pour la télévision, il sortit à l’époque dans 60 salles en France ! Réalisé par Ray Goossens qui avait bossé sur la vieille série animée Tintin de Belvision, il fut produit un peu en cachette des auteurs de la BD qui découvriront le résultat en projection privée du film terminé. Mais même si le résultat n’est pas aussi bon qu’escompté, il installera notamment Roger Carel comme voix d’Asterix pour un bon bout de temps ! 

Pour mémoire, Roger Carel, c’est un immense comédien qui s’est notamment illustré avec une filmographie en terme de doublage des plus impressionnantes, jugez plutôt :

  • Peter Sellers (Panthere Rose…)
  • C3PO dans Star Wars
  • Pat Morita (Mr Miyagi dans Karate Kid)
  • Peter Ustinov (Mort sur le Nil, Spartacus, L’Age de Crystal…)
  • Des personnages de films Disney comme Pongo dans Les 101 Dalmatiens, Jiminy Cricket dans Pinocchio, Bernard dans Bernard et Bianca, Roquefort et Lafayette dans les Aristochats, Basil dans Basil Detective Privé, Le Chat du Cheshire dans Alice, et j’en passe !
  • A la télé, c’est entre autres Alf, Hercule Poirot (version David Suchet), Kermit dans Le Muppet Show ou encore Benny Hill !
  • Et si on parle des séries d’animation, c’est explosif : Winnie L’Ourson, Coco Lapin et Porcinet c’est lui ! Et aussi Fred Pierrafeu, Isidore des Entrechats, Maestro des séries Il était une fois…, Yogi, Mr Magoo, Dare Dare Motus, Wally Gator, Capitaine Caverne, etc

Le 2e film, c’est Astérix et Cléopatre et là Goscinny et Uderzo sont réellement impliqués et si les doubleurs et le thème musical sont conservés, le bond qualitatif est certain avec entre autres des musiques assez mémorables comme le Pudding à l’Arsenic ou Quand l’Appétit va tout va ! On notera que Pierre Tchernia participera également au film.

Le 3e film sort en 1976 et c’est une histoire originale de Goscinny, jamais parue en BD : Les 12 Travaux d’Asterix où César propose de s’incliner devant les gaulois si nos héros arrivent à réussir 12 épreuves dignes de celles d’Hercule. Pierre Tchernia est toujours de la partie, les auteurs aussi et ils lanceront même leur propre studio de production pour ce film, les studios Idéfix… qui ne produiront que ça et un film Lucky Luke mais après le décès de Goscinny. Le succès du film sera un peu minimisé par la concurrence de… L’Aile ou la Cuisse !

Il faudra attendre 1985 pour le 4e film Astérix et la Surprise de César, cette fois-ci par la Gaumont, dont le scénario de Pierre Tchernia (oui, toujours lui) qui mêle les intrigues d’Asterix Gladiateur et d’Asterix Legionnaire. On notera que c’est le premier où le comédien Pierre Tornade reprend le rôle d’Obélix (alors qu’il doublait jusqu’alors Abraracourcix).

L’année suivante, Pierre Tchernia remet le couvert au scénario en adaptant pour le 5e film la BD Astérix et les Bretons, le 8e album de la série. S’en suivra en 1989, une coproduction franco-allemande pour le 6e opus : Astérix et le Coup du Menhir où Pierre Tchernia ne rempile pas. Ce film-là adapte Le Combat des Chefs et Le Devin. 

Pour le 7e film, c’est direction l’Allemagne pour le seul film qui n’est pas produit en France avec Asterix in Amerika, ach ! Sorti en 1994, en VF ça s’appelle Astérix et les Indiens et c’est produit par Fox Pathé Europa. Le film adapte (librement) La Grande Traversée et était surtout fait pour tenter d’attaquer le marché américain… sans grand succès ! Et pourtant, ils avaient mis les moyens avec dans la B.O. des chansons de… Zouk Machine.

Après 2 premiers film live en 1999 et 2002, en 2006, c’est Astérix et les Vikings qui sort en salles, produit par M6 Studio et réalisé par 2 danois : Stefan Fjeldmark et Jesper Møller (oui, c’était pour tenter des noms danois que je l’ai précisé dans le conducteur). Ici on adapte Astérix et les Normands et Jacques Frantz succède à Pierre Tornade au doublage d’Obélix. Oui, c’est la voix de Robert De Niro depuis 1973 et de Mel Gibson depuis 1985 qui sort de la bouche d’Obélix ! Il faut savoir que ce sont les scores des rediffusions des vieux films d’animation à la télé qui ont motivé M6 a tenter une adaptation en série animée… sauf qu’Uderzo a mis son véto sur le principe de série, d’où ce film.

En 2014, Louis Clichy et le Roi Arth… euh Alexandre Astier adaptent le Domaine des Dieux en film d’animation 3D. La patte Astier et l’implication de son entourage habituel de la série Kaamelott se fera sentir et les critiques seront plutôt meilleures que pour les précédents films d’animation. Ce sera la dernière fois que Roger Carel doublera Astérix (à 87 ans la retraite tiavu !) tandis que Guillaume Briat reprend le doublage d’Obélix (pour mémoire, Guillaume Briat c’est le roi Burgonde dans Kaamelott).

Enfin en 2018 sortira Le Secret de la Potion Magique avec la même équipe aux manettes. Pour la 2e fois seulement, c’est un scénario original d’Astier qui sera employé. Les deux réalisateurs ont souvent précisé lors de la sortie de cet opus qu’ils ne rempileraient pas pour un autre film d’animation Astérix. Ah, et vous vous demandez qui a succédé à Roger Carel dans le rôle d’Astérix ? Ah et bien c’est le même acteur que dans le 1er des films “live” dont on va désormais parler…

 

 

Les films live

Oui, car on a quand même eu droit également à 4 (et bientôt 5) adaptations live de l’univers d’Astérix ! Le premier sort en 1999, 40 ans après la première apparition de ces gaulois en BD. Il s’appelle sobrement Astérix et Obélix contre César. Il est réalisé par Claude Zidi, un habitué des comédies populaires comme notamment Les Sous-Doués ou L’Aile ou La Cuisse. Malgré des critiques plutôt mitigées, le film finira premier au box-office français cette année là devant le Tarzan de Disney, Star Wars I : La Menace Fantome et Matrix ! Le budget le plus élevé pour un film français à l’époque (42 millions €) et un casting 4 étoiles y est sans doute pour quelque chose : 

La “masterpiece” cinématographique pour Astérix débarque en 2002 : Astérix et Obélix Mission Cléôpatre ! Il bat le précédent au niveau du budget (50 millions) mais le film écrit et réalisé par Alain Chabat obtient également un succès sans précédent pour une adaptation de BD en France. Il est à ce jour encore le 4e plus grand succès du cinéma français dans l’hexagone (derrière Bienvenue Chez les Chtis, Intouchables et la Grande Vadrouille et devant Les Visiteurs, Le Petit Monde de Don Camillo et Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu). Il adapte l’album Astérix et Cléopatre mais avec la patte Chabat et son humour très Canal+. Il remplace lui-même Gottfried John dans le rôle de César et enrichit le casting avec de nombreux acteurs issus de l’écurie Canal+, auréolé de son premier succès Didier.

La suite sera moins glorieuse avec en 2008 le 3e opus : Astérix aux Jeux Olympiques. Il est réalisé par Frédéric Forestier et Thomas Langmann (impliqués dans les films Le Boulet et Stars 80). Et le 1er a dernièrement commis Les Bodins en Thailande ! Pour tout dire, le projet avait d’abord été confié à Gérard Jugnot qui voulait réunir la troupe du Splendid pour l’occasion mais cette version s’est vue saborder par Uderzo himself qui ne voulait pas d’une telle concurrence pour son nouvel album et la 8e adaptation animée qui était déjà dans les tuyaux. Donc si on a eu droit au calamiteux Les Bronzés 3 en 2006, c’est un peu à cause d’Uderzo ! Vous l’aurez appris ici et nous sur internet 🙂

Une fois encore, le casting joue la surenchère comme le budget du film qui fait de ce film le film le plus cher de l’histoire du cinéma français pour 78 millions d’euros ! Ce qui ne l’empêchera pas d’obtenir le Gérard du Cinéma du “plus mauvais film de l’histoire du cinéma en 2007” (alors qu’il est sorti en 2008 mais ne pinaillons pas !)

Le 4e et dernier opus à ce jour, Astérix et Obélix : au Service de sa Majesté, se révèle une meilleure surprise même si on ne retourne pas tutoyer la qualité du 2e film. La réalisation a été ici confiée à Laurent Tirard, réalisateur de l’adaptation d’une autre oeuvre de René Goscinny Le Petit Nicolas et qui a depuis réalisé le plutôt sympathique Le Discours. On adapte ici Astérix chez les Bretons et chose étonnante pour un film français : il y aura des copies 3D en salles ! Et une fois encore le casting évolue : 

Bon, j’ai causé de 4 films live mais un 5e est en préparation pour le 1e février 2023, soit 15 ans après le dernier en date ! Il est prévu pour s’intituler Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu et sera réalisé par Guillaume Canet (pas réellement popularisé par des comédies…). Cela devrait partir pour la première fois en ce qui concerne les films en prises de vue réelle d’un scénario original et se dérouler en Chine. C’est d’ailleurs le “big problem” du projet car la production a été bien entendu fortement freinée par la pandémie de Covid 19 notamment en Chine ! Le film est désormais tourné. La B.O. est confiée à -M- comme le film de Canet Ne le Dis à Personne et le casting avec des stars contemporaines a été annoncé :

On verra bien ce que cela donne ! Au pire on pourra se consoler avec la plupart des 39 albums de BD sortis. Je soupçonne d’ailleurs que 2023 sera une année très Astérix car si cela suit le même rythme depuis la reprise par Ferri et Conrad d’un album tous les 2 ans, le 40e pourrait très bien pointer le bout de son nez pour Noël 2023…

Et à défaut d’un grand banquet pour clore ce long exposé sur Astérix, pourquoi ne boirait-on pas un coup ?

 

 

Greg The Beer Lantern
Marseillais amateur de bières, je vais vous faire découvrir cette boisson à travers son histoire, des dossiers, de l'actu et enfin des tests de bières diverses et variées! https://thebeerlantern.com
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